Entre 1900 et 2000, ce prénom a été donné à 9072
enfants.
Au classement des prénoms, sur la même période, il arrive
en 394ème position.
Il occupe la 113ème place pour l'année 2000. (sources Insee
pour Prénoms.com).
Origine
du prénom :
"
Nolwenn, prénom breton de plus en plus porté, se fête
le 06 juillet.
Sainte Nolwenn, vierge et martyre du VIème siècle fut, selon
la légende, décapitée près de Bignan (Morbihan)
sur ordre d'un seigneur à qui elle avait refusé mariage.
Sainte Nolwenn La
place d’une
fille d’ascendance princière dans la Bretagne du VIe
siècle après JC était en devanture ! A cette époque
de grand tumulte et de lutte pour la domination, seule deux choses
comptaient réellement : des terres et des titres. Pour parvenir à ses
fins, un seigneur avait plusieurs solutions. Il pouvait guerroyer,
avec toutes les conséquences que cela comporte, ou bien il
pouvait faire jouer la diplomatie. Quant à cette dernière
option, elle consistait essentiellement à avoir des enfants
et à les mariés avec ceux des autres seigneurs. C’est
dans cette atmosphère de foire aux bestiaux que naquit Nolwenn.
Notre cher seigneur, voyant croître la beauté de sa
fille se frottait déjà les mains du profit formidable
qu’il pourrait tirer de sa somptueuse engeance. C’était
bien entendu sans compter sur le « caractère de cochon » (sic)
de la princesse qui n’avait cure de ces arrangements d’apothicaires
et qui avait bien l’intention de passer sa vie à autre
chose que faire la belle tout en gardant les marmots de son rustre
de futur époux. Notre belle héroïne (brune, yeux
bleus ou verts selon la lumière, environ 1m75 et vraiment
jolie comme un cœur) décida que ses projets d’avenir
seraient bien plus aisés à réaliser en terre étrangère,
dans un endroit si possible un peu isolé. Il n’y a effectivement
qu’en mettant ces atouts de son côté que Nolwenn
pouvait en toute quiétude consacrer son existence à Dieu
(si c’est pas du gâchis). Elle se mit donc en quête,
accompagnée de sa fidèle nourrice, d’un lieu
paisible, et donc désert, où elle pourrait se livrer
en toute quiétude à la prière et à la
pénitence. Elles parvinrent assez rapidement en vue du village
du Bézo dans le pays de Vannes, en Armorique. Elles furent
recueillies un temps par une famille pieuse mais le seigneur du lieu,
dénommé Nizan, tomba presque instantanemment amoureux
de la chaste et prude Nolwenn. Au bout de quelques jours, il pris
son courage à deux mains (curieusement il lui en fallut bien
plus que pour chasser ou combattre) et demanda la belle vierge en
mariage. La jeune fille lui répondit froidement que si elle
avait décidé de se marier, elle aurait pu le faire
très facilement dans son pays natal, et elle ajouta même
que l’attitude outrecuidante de celui qui lui faisait cette
proposition l’indisposait grandement et qu’elle n’avait
que mépris pour lui. Vous imaginez aisément le long
moment de flottement qui suivit cette cinglante répartie.
Nolwenn aurait du en profiter pour s’enfuir car aussitôt
remit de sa stupeur, Nizan, plein de rage, ordonna en beuglant qu’on
décapitât la jeune fille sur-le-champ. Il fut obéi.
Cependant, le sanguinaire eut à peine le temps de sangloter
de dépit qu’il vit son ex future épouse prendre
sa tête dans ses mains, et sortant de sa maison, toujours accompagnée
de sa dévouée nourrice, reprendre sa route comme si
de rien n'était. Apparemment, dans cette tête bien faite,
il n’y avait de place que pour le service de Dieu, et il semble
que nul obstacle n’aurait pu détourner notre héroïne
de son chemin. Nolwenn et sa compagne poursuivirent donc leur route.
Dans le village d’Herboch, elles entendirent une femme blasphémer
et convinrent que ce n’était pas en ce lieu qu’elles
devaient s’arrêter. Dans un autre village, elles entendirent
une fille qui injuriait sa mère. Elles eurent la même
attitude : elles continuèrent d’avancer sur le chemin.
Elles découvrirent enfin un vallon solitaire et s’allongèrent
sur le cresson frais pour se reposer. Trois gouttes de sang tombèrent
du cou de Nolwenn et trois fontaines d’eau limpide jaillirent
du sol. La jeune fille planta alors son bâton dans la terre,
et aussitôt il devint une belle branche d’aubépine
tandis que la quenouille de sa nourrice se changeait en rameau de
hêtre. Les deux femmes se mirent à prier puis s’endormirent.
Au matin, elles se levèrent et, après avoir bu l’eau
des fontaines, elles s’engagèrent dans un chemin creux
qui les amena sur une lande battue par les vents. Nolwenn s’arrêta
et dit : « c’est ici le lieu de ma sépulture. » Et
l’on raconte que l’aubépine trembla dans la main
de la jeune fille lorsqu’elle trépassa. |
source: http://lauretemral.shamashcorps.com/
On y édifia la chapelle sainte Nolwenn, dont le plafond retrace cette histoire simple et tragique. La fontaine est ornée de la statue de la sainte, sa tête entre les mains. La commune s’appelle Noyal-Pontivy, au sud de Pontivy.
On invoque Ste Nolwenn pour la guérison de la
migraine.
Ce prénom est composé de Noal, forme bretonne de Noyal et de Gwenn "blanc, bienheureux"
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Philippe |